Né à Torre Annunziata (ex OPLONTI où se trouvait la résidence de Nérone et Poppea pendant la période de l’époque romaine, limitrophe de Pompéi,
non loin d’Ercolanum, que l’on peut aujourd’hui visiter).
Depuis mon jeune âge, j’ai été attiré par les fouilles de Pompéi, les magnifiques fresques, le musée National, le musée de Capodimonte
où il est possible d’admirer tous les peintres napolitains du 20ème siècle, dont le « Macchiaioli ».
J’ai ensuite étudié les Beaux Arts à Naples, Instituto Statale d’Arte, et 4 ans plus tard j’ai reçu le diplôme de Maître d’Art .
J’ai continué en suivant un cours supérieur de 2 ans pour lequel j’ai reçu une 2ème diplôme d’habilitation à l’enseignement des Arts Graphiques,
Dessin et histoire de l’Art .
J’ai participé à diverses expositions collectives à Torre Annunziata.
Au cours d’une de mes expositions personnelles, une personne m’a acheté toutes mes toiles, ce qui m’a permis de venir en France à Paris…
le pays des peintres impressionnistes, rêve de tout peintre.
J’ai fait des travaux de décoration pour les entreprises en vue d’obtenir ma carte de séjour.
Plusieurs expositions à la Chambre de Commerce Italienne à Paris m’on valu de bonnes critiques dans différents journaux.
La peinture est pour moi une passion, je continue à peindre en exerçant en même temps un métier dans le monde de l’Art.
Ecrits par le Professeur Giuseppe Gallo, historien d’Art.
– G. Gallo : Nicola Grassi in « Venezia e l’Europa » Atti del XVIII Congresso int. Di Storia dell’ Arte – Venezia.
– G. Gallo : Nicola Grassi pittore carnico – in « Julia Gens » - Udine – Aprile-Guigno.
- Catalogue établit par Giuseppe Gallo – Mostra Di Nicola Grassi. Citta di Udine.
Voici sa critique après avoir visité mon exposition :
On prête volontiers l’attention sur les oeuvres de Verniti qui semblent faites dans un esprit de liberté pur et joyeux.
Si toutes ne présentent pas le caractère d’un large chromatique éclairci, elles affichent toutes un ton accentué de fraîcheur d’une interprétation personnelle.
Certaines dépendent de postulats romantiques, ou ne répètent pas dans le sujet, ou dans le détail exécutif le même accent.
Pour sa peinture c’est un Art qui affiche la violence juvénile, il l’accommode d’une technique de mélange grumeleux ;
il attire l’attention avec des combinaisons de couleurs, qui ne veulent pas afficher l’ambition d’un contraste spectaculaire
mais une rupture avec l’habituel, pour respecter les valeurs de l’inspiration avec l'actuel.
Si cette tendance ne tend pas au désespoir, mais est le fruit de la recherche qui est le meilleur de la peinture de Verniti,
il reste l’harmonieux dans un sincère équilibre qui donne l’espoir d’une valeur spirituelle apaisante émergeant dans le charme de la poésie.
Si dans la peinture « le Cheval », il y a une vision de quelque chose de contemporain, cette couleur réduite au minium dans une transparence de tons blanchâtres,
c’est un amour à ne pas laisser de traces de dessin, à travers de simples voilures gris-bleu, le corps blanchâtre juste esquissé dans un paysage de montagne suggéré.
C’est ici la phase de recherche de solutions efficaces personnelles.
Aussi dans le « Scorcio du Cheval » sujet très cher aux peintres « Macchiaioli » (Impressionnistes), c’est une façon d’interprétation de liberté naturelle.
La dureté du tracé sommaire et harmonieux avec des tonalités claires et spontanées comme la réflexion de la vérité.
Une «Synthèse de Paysage » ne présente aucune retouche, mais semble une palette qui cherche un équilibre « chiaro-scuro ». Elle est riche d’effets.
Une implantation lyrique dans la vue de « Torre Annunziata » accentue un sentiment contemplatif évident et pas moins mélancolique de la nature.
Un « Bord de Mer » est fait de manière à laisser une partie de rêve.
Un autre appelle les jeux d’équilibres chromatiques à la façon de De Pisis.
L’accentuation d’ombres et de lumières est d’un équilibre harmonieux et savoureux.
Une version de paysages avec un simple mélange de couleurs en superficie, nous mène à peu de traits rythmiques avec des accents foncés, dans un fond de lumière.
Aussi une nature morte avec « Fruits » d’une intensité grumeleuse pâteuse -caractéristique de Verniti- est une recherche à la suite d’observations de ses contemporains.
Les ombres se mêlent harmonieusement dans un contraste dans « Le Paysage avec les arbres » ; c’est une note de mélancolie dans un espace limité.
Les « Fiacres » sont un rythme ombres et lumières qui règle le jeu des raccourcis dans le deuxième avec la mise en évidence de l’illustration du premier.
La « Vue du port de Torre Annunziata » est immergée dans une atmosphère de lumières éblouissantes avec peu de mouvements dans les reflets qui donnent des arrières-plans
de structures avec des accentuations de force.
Obéissant à des impulsions sincères et profondes de son esprit, Verniti saurait nous donner la complexion de sa personnalité qu’il nous fait amplement entrevoir.
Mgr. Giuseppe Gallo
Historien d’Art
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